Le tourisme et ses effets induits représentent 50 % de notre PIB. Or tous les indicateurs sont au rouge vif. Cette année va être catastrophique.
Et si nous parvenons à sauver des miettes ça sera grâce au tourisme continental puisque les frontières resteront vraisemblablement fermées durant l’été.
Une économie en suspend
Les piliers de notre économie sont respectivement le tourisme, le bâtiment et la Fonction publique. Lorsque le drame actuel aura pris fin, seule la Fonction publique tiendra encore le coup. C’est une réalité incontournable. Et celles et ceux qui n’ont de cesse de s’en prendre aux continentaux, à l’état, celles et ceux qui jusque dans les colonnes de ce journal, répètent à l’envi que nous allons mourir du “grand remplacement” feraient bien d’ouvrir grand les yeux. Ce qui va nous permettre de tenir c’est justement cet état français stigmatisé à tour de bras par une partie de la majorité, ce sont ces touristes “gaulois” qui vont apporter de l’argent pour que nos hôteliers, nos commerçants puissent survivre. Nul ne sait de quoi va être fait le proche avenir. À l’instant même où cet article est écrit, la contamination semble repartir à la hausse. La Corse-du-Sud est l’un des “départements” les plus contaminés (en rapport évidemment avec le nombre d’habitants). Mais, à la limite cela importe peu. Nous nous rendons compte jour après jour à quel point l’humanité forme un ensemble interdépendant. Que l’Afrique devienne un immense cluster et inévitablement un jour ou l’autre nous serons à nouveau touchés par le mal. La solidarité locale, nationale et internationale s’impose sans l’ombre d’une hésitation.
Des atermoiements scandaleux
Il y a quelques semaines par la voix des deux présidents la Corse a demandé à devenir une île laboratoire pour ce qui concerne l’usage de l’hydrochloroquine doublé par un antibiotique, cette bithérapie proposée par les Chinois et reprise par le professeur Raoult, directeur de l’Institut Hospitalo-Universitaire Méditerranée infection à Marseille. L’Europe a lancé les protocoles de vérification de quatre médicaments dont celui proposé par le professeur Raoult. Les résultats seront connus à l’heure où cet article sera publié dans le Journal de la Corse. Chacune et chacun ne peut qu’espérer que les résultats seront positifs. L’impact de l’épidémie dépasse largement le nombre de décès qu’elle cause. En Haute-Corse par exemple, celui-ci est inférieur à celui constaté l’année dernière. En premier lieu parce que les résultats en Corse jouent sur un faible nombre de personnes mais aussi parce que le confinement a fait baisser de façon drastique les accidents de la route, les assassinats etc. Nous sommes la région qui, à cause de sa faible démographie, peut réussir la première à stopper la maladie. Il faudra alors remercier tous ces travailleurs de la santé mais aussi ces communaux, ces postiers etc. qui ont œuvré pour atténuer le mal et continuer d’offrir aux Corses une vie la plus proche possible de la normale.
Quelques suggestions à nos présidents
Autant nos dirigeants locaux ont paru à la hauteur de la tâche qui leur est impartie en termes de communiqués autant nous sommes nombreux qui aurions apprécié de les voir sur le terrain pour autant que ça soit possible. Quelques visites dans les hôpitaux, dans les EHPAD n’auraient pas nui à leur popularité. Il ne s’agit pas de démagogie mais d’équilibre des pouvoirs afin de préparer le futur. Autant les idées d’indépendance me paraissent fumeuses autant l’autonomie est réaliste. Encore faudrait-il que sur place, les représentants de la majorité nationaliste face leurs preuves face aux représentants de l’état. Ça n’est pas une question de conflit mais d’équilibre. Vraisemblablement les municipales vont être reculées de plusieurs mois voire d’un an. Le premier tour sera annulé pour les municipalités nécessitant un second tour. Tout va être remis en cause. Si les nationalistes veulent avoir une chance de ne pas être balayés, il va falloir qu’ils apparaissent un peu comme les capitaines d’un vaisseau dans la tourmente. Objectivement ils ont encore du chemin à faire. Il faut qu’ils s’y mettent dès maintenant en faisant taire leurs divergences et en se montrant.
Une économie en suspend
Les piliers de notre économie sont respectivement le tourisme, le bâtiment et la Fonction publique. Lorsque le drame actuel aura pris fin, seule la Fonction publique tiendra encore le coup. C’est une réalité incontournable. Et celles et ceux qui n’ont de cesse de s’en prendre aux continentaux, à l’état, celles et ceux qui jusque dans les colonnes de ce journal, répètent à l’envi que nous allons mourir du “grand remplacement” feraient bien d’ouvrir grand les yeux. Ce qui va nous permettre de tenir c’est justement cet état français stigmatisé à tour de bras par une partie de la majorité, ce sont ces touristes “gaulois” qui vont apporter de l’argent pour que nos hôteliers, nos commerçants puissent survivre. Nul ne sait de quoi va être fait le proche avenir. À l’instant même où cet article est écrit, la contamination semble repartir à la hausse. La Corse-du-Sud est l’un des “départements” les plus contaminés (en rapport évidemment avec le nombre d’habitants). Mais, à la limite cela importe peu. Nous nous rendons compte jour après jour à quel point l’humanité forme un ensemble interdépendant. Que l’Afrique devienne un immense cluster et inévitablement un jour ou l’autre nous serons à nouveau touchés par le mal. La solidarité locale, nationale et internationale s’impose sans l’ombre d’une hésitation.
Des atermoiements scandaleux
Il y a quelques semaines par la voix des deux présidents la Corse a demandé à devenir une île laboratoire pour ce qui concerne l’usage de l’hydrochloroquine doublé par un antibiotique, cette bithérapie proposée par les Chinois et reprise par le professeur Raoult, directeur de l’Institut Hospitalo-Universitaire Méditerranée infection à Marseille. L’Europe a lancé les protocoles de vérification de quatre médicaments dont celui proposé par le professeur Raoult. Les résultats seront connus à l’heure où cet article sera publié dans le Journal de la Corse. Chacune et chacun ne peut qu’espérer que les résultats seront positifs. L’impact de l’épidémie dépasse largement le nombre de décès qu’elle cause. En Haute-Corse par exemple, celui-ci est inférieur à celui constaté l’année dernière. En premier lieu parce que les résultats en Corse jouent sur un faible nombre de personnes mais aussi parce que le confinement a fait baisser de façon drastique les accidents de la route, les assassinats etc. Nous sommes la région qui, à cause de sa faible démographie, peut réussir la première à stopper la maladie. Il faudra alors remercier tous ces travailleurs de la santé mais aussi ces communaux, ces postiers etc. qui ont œuvré pour atténuer le mal et continuer d’offrir aux Corses une vie la plus proche possible de la normale.
Quelques suggestions à nos présidents
Autant nos dirigeants locaux ont paru à la hauteur de la tâche qui leur est impartie en termes de communiqués autant nous sommes nombreux qui aurions apprécié de les voir sur le terrain pour autant que ça soit possible. Quelques visites dans les hôpitaux, dans les EHPAD n’auraient pas nui à leur popularité. Il ne s’agit pas de démagogie mais d’équilibre des pouvoirs afin de préparer le futur. Autant les idées d’indépendance me paraissent fumeuses autant l’autonomie est réaliste. Encore faudrait-il que sur place, les représentants de la majorité nationaliste face leurs preuves face aux représentants de l’état. Ça n’est pas une question de conflit mais d’équilibre. Vraisemblablement les municipales vont être reculées de plusieurs mois voire d’un an. Le premier tour sera annulé pour les municipalités nécessitant un second tour. Tout va être remis en cause. Si les nationalistes veulent avoir une chance de ne pas être balayés, il va falloir qu’ils apparaissent un peu comme les capitaines d’un vaisseau dans la tourmente. Objectivement ils ont encore du chemin à faire. Il faut qu’ils s’y mettent dès maintenant en faisant taire leurs divergences et en se montrant.