Si le tourisme occupe une place éminente dans l’économie corse, il est aussi une grande source de polémiques, sur la mesure de sa rentabilité même, mais plus encore sur le partage des bénéfices et des coûts qu’il induit. Sampiero Sanguinetti nous rappelle ici qu’il n’y a pas un mais plusieurs modèles touristiques, et que les défis à venir -économiques, sociaux et culturels- sont certainement plus grands encore que les défis présents.
Hervé di Rosa en Corse, l’île écorchée, 1998
Parmi les grands défis qui se présentent à nous en Corse et en Méditerranée dans les temps qui viennent, celui des déplacements massifs de populations n’est pas des moindres.
Tourisme et migrations
Ces déplacements peuvent être de deux ordres. Premièrement les déplacements de populations poussées hors de chez elles par la pauvreté, la misère, les guerres ou encore la dégradation des conditions de vie due par exemple aux changements climatiques. Deuxièmement, les déplacements saisonniers de populations touristiques ou « vacancières ».
Il peut paraître étonnant, voire choquant, de mettre ainsi sur le même plan deux types de migrations qui semblent à priori radicalement différentes. Les déplacements pour raisons touristiques sont saisonniers, temporaires, souhaités, organisés, à but ludique ou culturel. Alors que les migrations pour cause de misère, de drames ou de guerre, sont imprévisibles et contraintes. Les migrations touristiques saisonnières seraient donc en quelque sorte l’antithèse des migrations contraintes de malheureux.
Elles ne le sont pourtant pas totalement et il me paraît important d’en prendre conscience. D’autant que la Corse, dans les temps modernes, a été concernée par ces deux types de migrations. Les Corses ont été pendant très longtemps des émigrants. Ils ont massivement quitté leur île entre la fin du XIXe siècle et la seconde partie du XXe. Et ceux qui sont restés doivent accueillir aujourd’hui chaque année des masses de plus en plus importantes de touristes et de vacanciers.
L’arrivée en nombre d’individus dans un lieu provoque l’apparition de besoins importants en termes de nourriture, d’approvisionnement en eau, de gestion de la santé, de gestion des déchets, de gestion de la force de travail, de logement… Ces déplacements par ailleurs s’accompagnent de problèmes d’adaptation des populations nouvelles aux lieux dans lesquels elles arrivent, et d’adaptation des populations résidentes face aux conséquences matérielles et culturelles de ces arrivées. Or qu’il s’agisse de migrants économiques ou qu’il s’agisse de touristes, ces problématiques se retrouvent.
Certes, les migrants économiques ne revendiquent aucune légitimité. Ils sont poussés par la nécessité et affrontent l’inconnu de leur destin. Les touristes par contre se sentent légitimes, se pensent indispensables, et maîtrisent théoriquement leurs déplacements. Mais que cela soit prévu ou imprévu, maîtrisé ou aléatoire, l’arrivée massive de populations provoque immanquablement dans le pays d’arrivée des bouleversements colossaux.
Ces bouleversements sont d’ordre structurel, économique, et bien évidemment culturel. Pour les migrants la nécessité serait de s’adapter au pays dans lequel ils échouent. Face aux touristes, la nécessité est, pour le pays d’accueil, de s’adapter aux exigences des arrivants. Les uns apportent dans le pays d’accueil une force de travail qui comble un manque et qui profite à des employeurs. Les touristes apportent dans le pays d’accueil un argent bienvenu. Mais pour la culture et pour les modes de vie, le tourisme est sûrement, à terme, plus dangereux, plus perturbateur et plus traumatisant que l’importation d’une force de travail. Marie Susini traçant le portrait des touristes écrit de manière sans doute trop sévère : « Ils ont le plus souvent le sans-gêne du nouveau riche qui fait irruption dans un intérieur pauvre, la morgue du Petit Blanc arrivant dans un pays conquis, quand ce n’est pas la condescendance amusée des gens dits cultivés pour les peuples dits primitifs »[1].
De ce point de vue, la question du tourisme revêt donc une dimension particulière en Méditerranée.
[1] Marie Susini, La renfermée, La Corse, éditions du Seuil, 1981.
Tourisme et Méditerranée
Il n’est pas rare de lire, en ce début du XXIe siècle, que la Méditerranée serait devenue « la principale destination touristique mondiale ». Ceux qui l’affirment s’appuient sur des chiffres. En 1971, 21 pays riverains de la Méditerranée accueillaient déjà 86 millions de touristes. Le nombre des visiteurs était passé à 125 millions en 1985, à 200 millions en 1990, et à 300 millions en 2010. Cela représentait au début du XXIe siècle, 40% de toutes les arrivées touristiques internationales et 30% des recettes touristiques mondiales. Enfin l’Organisation Mondiale du Tourisme prévoit la poursuite d’une telle progression : 500 millions de touristes étaient attendus dans les années 2020.
Compte tenu de la pandémie qui a frappé le monde en 2020, ce cap n’était évidemment pas atteint. Mais, à moins d’un écroulement total de nos systèmes économiques, il le sera dans les années qui suivent. Il faut toutefois nuancer cette manière de présenter les choses.
Il n’est pas question, bien entendu, de contester les chiffres que je viens de citer. Ils nous confirment que l’espace méditerranéen est le lieu d’une concentration importante de destinations. Mais je pense que l’addition des bilans affichés par 21 pays différents n’a pas beaucoup de sens.
Le tourisme en Méditerranée tourne autour de deux grands pôles d’attraction : le tourisme balnéaire et le tourisme culturel. Du point de vue culturel, l’Égypte, son fleuve et ses pyramides, la Jordanie et le site de Petra, Israël, la Palestine et la ville de Jérusalem, Istanbul, la basilique Sainte Sophie et la mosquée bleue, Athènes et son Parthénon, Rome et le Vatican, la Sicile et ses volcans… sont des destinations touristiques évidentes. Du point de vue balnéaire, la Côte d’Azur, la Corse, la Sardaigne, la Costa Brava en Espagne, Chypre, les plages tunisiennes, les îles grecques et les îles de Croatie… sont des destinations prisées. Mais est-il possible de présenter la diversité de ces destinations comme un tout ? Certaines nuisances, en zones internationales, s’additionnent, mais les avantages et l’enrichissement éventuels restent fractionnés. Ce n’est pas la Méditerranée en soi qui est une destination.
Au vu des chiffres affichés par l’Organisation Mondiale du Tourisme en 1997, trois pays, l’Espagne, la France et l’Italie drainaient à eux seuls plus de 70% de la richesse touristique. Pour être plus précis, ils concentraient 76% des recettes touristiques, enregistraient 72% des arrivées, et possédaient 71% des lits.
Ces trois pays étaient au-delà de 126 millions d’arrivées par an (plus de 60 millions pour la France, plus de 40 millions pour l’Espagne, et plus de 23 millions pour l’Italie). Les recettes, pour chacun d’entre eux, se situaient entre 27 000 et 28 000 millions de dollars.
Venait, très loin derrière, un deuxième groupe de huit pays : la Grèce, la Turquie, la Tunisie, l’Égypte, le Maroc, la Croatie, Israël et Chypre. Chacun de ces pays enregistrait de 2 millions à 8 millions d’arrivées par an. Leurs recettes variaient de 1000 millions à 6000 millions de dollars.
Enfin un troisième groupe était constitué de sept pays : Malte, la Syrie, la Slovénie, l’Algérie, la Liban, la Libye et l’Albanie. Les arrivées dans ces pays se situaient entre 39 000 et 1 million d’individus par an. Et leurs recettes variaient de 6 millions à 1400 millions de dollars. Le cas de Malte au sein de ce groupe est particulier et tient aux dimensions extrêmement réduites de son territoire.
Ce n’est pas la Méditerranée en soi qui attire les touristes, mais des pays en fonction de leur patrimoine, des sites balnéaires dont ils disposent, de leur niveau de richesse et de leurs choix politiques. Une fois de plus, l’affluence et l’argent, dès lors que les choix politiques sont ceux de l’économie touristique, vont vers les plus riches, c’est-à-dire ceux qui peuvent offrir à la fois plus de sécurité et plus de confort pour la plus grande diversité dans la gamme des prix.
Le tourisme n’est pas sans dangers
L’économie touristique est source de graves déséquilibres, de très fortes nuisances et de même que l’agriculture est dépendante des conditions climatiques, le tourisme est dépendant des conjonctures politiques, sociales et économiques.
Une politique touristique doit tenir compte de l’ensemble des paramètres liés au territoire : la surface de ce territoire, l’importance de la population permanente qui y réside, la capacité à compenser les nuisances, la capacité à stimuler une économie productive… Plus un territoire et une population sont impactés par l’affluence touristique, et plus l’équilibre est difficile à trouver.
Une politique touristique qui aurait pour seul objectif de satisfaire les besoins et les ambitions des opérateurs touristiques serait vouée à l’échec et mettrait gravement en danger l’avenir du territoire concerné. Cela est d’autant plus vrai que les équipements et les services nécessaires à l’accueil de populations importantes de touristes ne sont que très partiellement financés par les opérateurs. Ces derniers financent l’aménagement de leurs hôtels ou campings, mais c’est la collectivité qui finance l’adaptation des équipements publics : routes, ports et aéroports, production d’énergie, gestion des déchets, évacuation et recyclage des eaux usées, prévention des incendies…
Compte tenu des défis et des conséquences d’une telle activité, l’ensemble de la population doit impérativement y trouver son compte. Toute politique touristique doit donc s’accompagner d’une politique d’équipements, d’une politique de la production agricole, d’une politique de la production artisanale et d’une politique de la production culturelle. Enfin tous les secteurs productifs doivent être conditionnés par la recherche d’équilibres au-delà desquels ces secteurs s’autodétruisent.
L’exemple des îles
L’exemple des îles est particulièrement intéressant à observer. Si l’on considère les six grandes îles de la Méditerranée, plus Malte, nous observons des situations très différenciées [2]. Deux îles ou archipels, Malte et les Baléares, accueillent un nombre de touristes impressionnant par rapport à la surface de leurs territoires. Cela représente 3481 touristes par km2 pour Malte et 2203 touristes par km2 pour les îles Baléares. Toutes les autres îles accueillent entre 100 et 200 touristes par km2.
Si l’on établit, par ailleurs, un rapport entre le nombre des habitants permanents et le nombre des touristes qui arrivent, les Baléares sont à nouveau dans une situation très exceptionnelle puisque cet archipel accueille en moyenne 10 touristes par habitant. La Corse de son côté accueille 5 touristes par habitant. Les autres îles accueillent environ de 0,9 à 2 touristes par habitant. Au total, les Baléares, Malte et la Corse sont donc, en termes de territoire et d’équilibre entre population permanente et population occasionnelle, dans une situation de plus grande implication que les autres îles.
La première question qui vient à l’esprit est de savoir comment arrivent et comment sont hébergés ces touristes. Les touristes arrivent aux Baléares presque exclusivement par avion et sont hébergés à 75% en hôtels. Il en est à peu près de même à Malte. Les choses sont différentes en Corse : une majorité de touristes y arrivent par bateau et 60% d’entre eux sont hébergés en camping.
Cela veut dire qu’en plus des personnes, la Corse accueille un nombre très important de véhicules dont il faut prévoir et gérer les déplacements sur les routes et les nuisances induites. La mobilité potentielle de ces arrivants et leur goût pour le camping sont beaucoup plus difficiles à canaliser et constituent un plus grand danger en termes de sécurité sur les routes, de protection des sites et de risque incendies.
La seconde question est celle de savoir, au-delà des opérateurs touristiques, quel type d’emplois génère cette affluence. Certes, une telle affluence crée nécessairement du commerce. En Corse, par exemple, l’institut national de la statistique (INSEE) note que « l’équipement commercial est surdimensionné par rapport à la population résidente pour répondre au surcroît de clientèle estivale ». Une grande partie de la masse des emplois dans le commerce est saisonnière.
Ce commerce est-il en partie alimenté par des productions locales ou est-il essentiellement alimenté par l’importation ? À l’évidence, la fréquentation est telle que les capacités productives locales seraient incapables de répondre seules à la demande. Un recours majeur à l’importation est obligatoirement nécessaire. Au-delà de ce constat, la demande permet-elle tout de même de stimuler les potentialités productives des régions concernées ? L’agriculture par exemple trouve-t-elle les moyens de son développement ?
La réponse à cette question dépend en premier lieu de la taille des îles et de la nature du terrain. Une île très montagneuse aura des potentialités plus réduites qu’une île où existent de grands espaces de plaines. L’Europe a normalisé une notion de terres dédiées à l’activité agricole sous le nom de « Surface Agricole Utilisée » (SAU). Selon une étude publiée sous l’égide de l’INSEE, les deux plus grandes îles, la Sicile et la Sardaigne, disposent chacune de plus d’ 1300 000 hectares de terres en SAU. Viennent ensuite la Crète avec 446 000 hectares, les Baléares avec 182 000 hectares et la Corse avec 179 000 hectares.
Les Baléares et la Sicile ont valorisé à 70 % leur potentiel agricole en termes de terres labourables, de cultures de fruits, d’agrumes, et à travers l’oliveraie. La Crète et la Sardaigne l’ont fait à 45 % de leur surface disponible. La Corse à 15%. Les terres non dédiées à ce type de cultures sont présentées comme terres toujours en herbe. Cela représente en Corse 85% des terres, et en Crète et Sardaigne environ 60%. Ces terres en herbe sont censées accueillir de l’élevage.
De fait, l’élevage ovin est la première source de revenus agricoles en Sardaigne, avec un cheptel 3 500 000 ovins. En 2003, l’ensemble du cheptel, bovin-ovin-porcin-caprin en Corse, n’était que de 309 000 têtes. À l’exception du vignoble, au début des années 2000, l’agriculture en Corse n’avait pas encore réellement réussi à saisir les opportunités offertes par l’affluence touristique. Cet objectif toutefois était inscrit en 2015 dans un plan de développement durable de la Corse (Padduc) élaboré par la collectivité territoriale et voté par l’assemblée de Corse. Mais le retard est considérable et l’affluence touristique ayant largement précédé la mise en place d’un plan de développement de l’agriculture, la pression spéculative sera d’autant plus difficile à contenir.
Il ne suffit pas de déclarer qu’à partir de maintenant 110 000 hectares de terres en Corse seront dédiés à l’agriculture. Encore faut-il s’assurer que des agriculteurs s’installent effectivement sur ces terres dans des délais rapides. Sinon la déclaration d’intention n’aura été qu’une manière de reculer l’échéance du versement des terres dans la spéculation foncière. Les métiers de l’agriculture sont des métiers difficiles.
Comme cela a été fait pour les espaces sensibles que le conservatoire du littoral a massivement rachetés, la seule manière de conserver réellement les terres à l’agriculture serait, pour la collectivité insulaire corse, de racheter ces terres et d’y installer des agriculteurs. Cela est facile à dire, à écrire, mais très difficile, voire périlleux, à réaliser. Il faudrait le faire en préservant les filières déjà existantes et en développant résolument une filière importante du maraichage qui correspond aux besoins saisonniers générés par l’affluence touristique.
Du point de vue culturel, toutes ces îles ont un passé et une histoire très chargés. Mais à l’exception de Malte et de la Sicile, il semble que ces aspects soient insuffisamment présents dans l’offre affichée en direction du tourisme. À Malte, les fortifications et auberges héritées de l’histoire des chevaliers dans la ville de La Valette sont spectaculaires. En Sicile, les vestiges de l’Antiquité, à Solunte, Selinonte, Syracuse, Agrigente, Piazza Armerina, les monuments de la Sicile baroque, les volcans, Etna et Stromboli, offrent une gamme époustouflante de surprises. Le tourisme en Sicile est au moins autant culturel que balnéaire, sinon plus.
Aux Baléares, en Corse, à Chypre, le sentiment existe souvent, et parfois à tort, d’une absence préjudiciable de monumentalité. Ces îles ont donc jusqu’ici misé avant tout sur le volet balnéaire de leur offre : « sea, sex and sun » comme disent vulgairement les marchands de tourisme. Les sites existent pourtant. Ils sont parfois naturels, comme les calanches de Piana en Corse, la réserve marine de Scandola, le fameux GR20, aussi spectaculaires qu’un volcan ou que les plus impressionnants monuments de l’histoire des hommes. Des sites dont la découverte devrait être organisée et strictement réglementée comme celle des monuments, vestiges ou sanctuaires ailleurs. Lorsqu’ils ne sont pas naturels ils sont scientifiquement intéressants mais leur découverte, pour devenir une véritable destination, devrait être scénarisée.
La Corse offre un cas particulièrement intéressant de monument a priori inexploitable sur place et dont elle semble ne pas savoir quoi faire : le personnage de Napoléon est connu du monde entier. Il intéresse et fascine. Or les vestiges de référence à Ajaccio et à travers la Corse sont apparemment extrêmement modestes. Nul n’a semble-t-il envisagé de faire de la Corse dans son entier le monument capable d’expliquer et de faire comprendre le phénomène Napoléon.
L’île pourtant, en raison de sa culture, en raison de son positionnement en Méditerranée, en raison de son histoire, peut permettre d’expliquer qu’à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe, l’histoire de cet enfant d’Ajaccio ne soit pas totalement un hasard. Il s’agit d’un aspect du personnage qui n’a pas, ou presque pas, été exploré, qui mériterait une conceptualisation et une scénarisation.
Le bilan du tourisme dans les îles est très partagé. Les îles Baléares et Malte ont poussé très loin l’exploitation du tourisme. Le type de tourisme dans l’une et l’autre île n’a rien à voir, mais dans les deux cas, cela fait vivre une population importante compte tenu des dimensions de leurs territoires. Les conséquences en termes d’environnement et de culture sont encore difficiles à formuler.
Ailleurs le tourisme est encore très diversement assumé. Il est perçu autant comme un danger que comme une chance. Aucune des îles n’a réellement trouvé un équilibre satisfaisant. Toutes, à l’exception de Malte, affichaient, au début des années 2000, des taux de chômage alarmants : entre 10% et 20% en Corse, à Chypre, aux Baléares, en Sardaigne, et au-delà de 20% en Sicile et en Crète.
La permanence de ces déséquilibres pourrait s’avérer extrêmement dangereuse. Dangereuse pour les sites bien entendu, mais plus dangereuse encore du point de vue social. La colère des populations défavorisées, confrontées à l’insouciance, à la richesse, à l’exigence et parfois à l’arrogance des « clients touristiques », et confrontées à l’enrichissement manifeste des opérateurs, pourrait à terme constituer un cocktail explosif.
Enfin, sans même bâtir des hypothèses sur l’échéance possible d’une explosion sociale, le malaise entretenu produirait nécessairement une contestation permanente à propos de tout et de n’importe quoi rendant ces territoires de plus en plus difficiles à gérer. Le tourisme est donc bien un enjeu et un défi.
[2] Baléares, Corse, Sardaigne, Sicile, Crète, Chypre, Malte.
Mardi 29 Août 2023
Sampiero Sanguinetti