Tourisme, ceux qui aimeraient encore y croire @CorseMatin

 

Les acteurs spécialisés ont relayé à l’Agence du tourisme de la Corse des signaux plutôt encourageants concernant la fréquentation lors de la haute saison. PIERRE-ANTOINE FOURNIL


Avant-saison rognée, fichue dès le couperet tombé d’un nouveau confinement, le 31 mars dernier. Porte refermée, espoirs douchés. Reste l’avenir, malgré tout. À partir de juin, surtout, nous dit-on avec force. Paroles de professionnels qui ne se résignent pas

Vaccination. Le mot. Celui à fleur de toutes les lèvres. Pour la plupart des acteurs, la saison touristique est suspendue à sa progression, son accélération, dans la quête d’une immunité la plus large possible. Pour sécuriser. Surtout, permettre.

À l’Agence du tourisme de la Corse, sa présidente, Marie-Antoinette Maupertuis, a fait réaliser une petite étude de conjoncture, sur l’avant-saison, du 16 mars au 1er avril, 370 établissements y ont répondu.

« Leurs perspectives pour le mois d’avril étaient, sans surprise, plus que médiocres, avec un taux de réservation de 9 % en moyenne avant même l’effet ciseau du confinement. Pour le mois de mai, 12 %, et pour juin, 20 %. Indiscutablement, les chiffres sont corrélés aux annonces sanitaires du gouvernement, et comme l’an passé, en tout cas, pour l’instant, le virus commande. Dans cette perspective, nous sommes dans l’anticipation et travaillons à la visibilité de la destination ».

Autre enseignement, la forte volatilité du comportement du consommateur, rapporte la présidente. Données à la clé, les agences et réservations en ligne pour des meublés sur la Corse enregistrent un bond de + 4 % avec une demande beaucoup plus forte. « Le comportement du consommateur a changé, ciblant des F3, F4, appartements ou villas, et avec un allongement du taux d’occupation de 36 % ».

Dernière minute

En termes de fréquentation, l’ATC observe surtout qu’en cette période, l’île voit, d’une part, arriver des gens venus se confiner en Corse, « pas des touristes au sens traditionnel, ayant leur maison au village ou leur résidence secondaire. Et, d’autre part, probablement, vu l’augmentation des Airbnb, un volet de personnes dont l’intention est de loger en Corse. Cela, pour la période courant de janvier à aujourd’hui. Chacun a conscience que l’avant-saison, de mars à fin juin, ne sera pas au rendez-vous, comment pourrait-elle l’être ? D’autant que même si l’on réserve un hôtel, les restaurants sont fermés et la plupart des dispositifs ne fonctionnent pas ».

Marie-Antoinette Maupertuis note, cependant, une réactivité de la demande, dès qu’il y a une embellie au niveau des annonces gouvernementales.

« Les acteurs spécialisés du tourisme me relaient que pour la haute saison, sur la Corse, ce serait plutôt bon. Certes, cela ne se matérialise pas par des réservations fermes, les gens vont tout faire au dernier moment, ce sera du last booking avec des séjours vraisemblablement un peu plus longs que d’habitude ».

À ne pas négliger non plus, insiste-t-elle, l’intérêt des marchés de proximité, à l’image de l’Italie qui se positionne pour les mois à venir, mais pas avril-mai. « Ce qu’il faut espérer, c’est une forte campagne de vaccination. Si nous sommes considérés comme une destination, proche, dépaysante et en même temps sécurisée et sécurisante, nous nous en sortirons ».

Le président de l’Umih Corsica, Bernard Giudicelli a, quant à lui, une analyse qui se veut efficace.

« Par rapport à l’an dernier, nous avons une situation très instable. Contrairement à 2020 où un horizon noir, voire très noir se dessinait, cette année, nous sommes sur une ligne de crête, avec des vaccins qui sont en train de monter en puissance, des préparatifs de réouverture établis, validés. Aujourd’hui, tout le monde est dans les starting-blocks pour ouvrir. On nous fait miroiter une réouverture mi-mai. On verra ».

Trois scenarii en compétition

Pour le socioprofessionnel, le seul indicateur pris actuellement en compte par le gouvernement, « c’est la saturation en réanimation. Le confinement associé au couvre-feu va-t-il réussir ? C’est difficile à dire parce que le variant anglais est désormais très largement dominant, tandis que les autres continuent à être actifs, sans compter ceux, non détectés, qui sont en train d’évoluer ».

Le président de l’Umih Corsica le martèle, trois scénarios sont en compétition, avec également une épée de Damoclès sur les mois de juin et juillet.

« Un scénario qui pourrait être catastrophique et un scénario plus rose que celui de l’année dernière. Le troisième, un entre-deux, une instabilité chronique. Ce sont les paramètres sanitaires qui vont commander le reste ».

Pour autant, Bernard Giudicelli s’attache aux bons points. Appétence pour la Corse, une « région française qui présente des gages de sécurité, sachant que 70 % de la clientèle touristique est de nationalité française ». Critères qui séduisent, grand air, nature, découverte, pour lesquels une attente se fait jour.

Demeure la sempiternelle variable à l’insularité, le transport. « Comment les compagnies vont-elles réagir, même si l’on sait qu’elles sont enclines à venir en Corse, ayant besoin d’avoir des destinations qui ne soient pas concurrencées par la voie terrestre ».

Le président de l’Umih table sur une montée en puissance à partir de juin, avec « un ticket moyen de consommation plus élevé sur toutes les catégories, les vacanciers qui ont vécu des frustrations et ont réalisé pas mal d’économies avec la crise auront les moyens de se faire plaisir. Et puis, sur l’arrière-saison, on peut avoir des perspectives avec la vaccination qui aura gagné du terrain en Europe. Et potentiellement, à la clé, une carte à jouer à l’automne ».

ANNE-C. CHABANON

Hôtellerie : « Il faudra être prêt quand la saison va vraiment commencer »

L’Extrême-Sud se prépare malgré tout à recevoir ses visiteurs. SO

Ils aimeraient les recevoir, mais quand les clients n’ont pas annulé ou reporté leur séjour d’eux-mêmes, certains hôteliers de l’Extrême-Sud ont choisi de le faire pour eux en décalant leurs dates d’ouverture. « On devait ouvrir début avril avec le début des vacances, mais on s’attendait à une annonce de confinement ou de restriction, alors on a réfléchi en amont à la problématique, et la prise de parole d’Emmanuel Macron a fini de nous convaincre de reporter notre ouverture au 8 mai. Il y avait quelques réservations, mais c’était la meilleure solution », explique Jean-Marc Ettori, propriétaire de l’hôtel du Roi Théodore à Porto-Vecchio. Son de cloche identique chez l’un de ses confrères bonifaciens qui a choisi la même date pour rouvrir, en lieu et place d’avril, « parce que le pont de l’Ascension représente le vrai lancement de la saison, avec un réel intérêt en termes de réservations, même si beaucoup ont été déplacées sur la fin juin ou carrément en septembre. On aurait pu choisir de rouvrir le 3 mai, mais on a préféré décaler légèrement pour parer à toute prolongation du confinement. »

Le Costa salina, à Porto-Vecchio, et le Centre nautique à Bonifacio, eux, ont déjà rouvert leurs portes. Le premier à la mi-mars au lieu de mi-janvier les autres années, le second en février « car nous sommes une très petite structure, familiale, ce qui nous permet davantage de flexibilité et de rester ouverts encore aujourd’hui. On a bien travaillé jusqu’au week-end dernier et quelques réservations pour avril, mais pas grand-chose et on a eu beaucoup de séjours de dernière minute », résume la gérante associée, Marie-Christine Lantieri. Tous deux ont fait le choix de rester ouverts pour les voyageurs professionnels « dont le nombre a tout de même vraiment baissé depuis la semaine dernière. On a évidemment eu beaucoup d’annulations de vacanciers, et dans le même temps des réservations parfois l’après-midi pour le soir », développe Kasia, assistante de direction et responsables des réservations au Costa salina.

Outre les difficultés d’ouverture ou de remplissage, c’est aussi la problématique des saisonniers qui inquiète ces responsables hôteliers : « Les personnels prévus pour avril sont là. On pourrait les licencier dans l’absolu, mais quand on ouvre, comment fait-on ? », résume Jean-Marc Ettori, qui attend « une réponse de la Direccte quant au dispositif de chômage partiel ». Pour son établissement, c’est une « grosse avance de trésorerie à faire ». Idem au Costa salina où Kasia juge la « prise de risque coûteuse mais nécessaire. Le plus problématique reste finalement le manque de visibilité et d’information. Mais nous avons pris des engagements avec des stagiaires et du personnel et il faudra bien être prêt quand la saison va réellement commencer. » Seul à tirer son épingle du jeu sur le personnel, le Centre nautique appuie son constat sur un fait simple : « Nous avons un noyau d’employés à l’année et besoin d’assez peu de renforts, mais c’est vraiment dû à la taille de la structure. Pour le service en salle du restaurant, nous avons commencé les recrutements, mais c’est difficile sans pouvoir donner de date. »

Le problème, c’est qu’elle reste la grande inconnue de ce début de saison…

SANDRINE ORDAN

« Le cœur de saison sera correct »

’hôtel Radisson à Agosta est l’un des deux établissements du groupe Ollandini.
JEAN-PIERRE BELZIT

Pour Jean-Marc Ollandini, président du groupe éponyme – un groupe privé ayant su diversifier ses activités, avec quatre branches principales, la location de voitures, l’hôtellerie, le volet tour-opérateur, les autocars – le terme saison a encore du sens.

« Oui, c’est un terme signifiant et je pense que l’on pourra compter sur une saison. Mais qui, hélas, va être encore une fois raccourcie ».

Il n’empêche, scande-t-il, il faut garder confiance. « Comme l’an dernier, les touristes d’une manière générale vont rester sur leur marché domestique. On doit espérer que, dans ce contexte, la clientèle française soit présente en Corse. En revanche, nous nous attendons à une raréfaction de la clientèle étrangère, en tout cas durant la première partie de l’été. Je crois, malgré tout, que nous aurons une saison au moins équivalente à celle de l’année dernière et j’espère meilleure ».

Pour autant, lorsque l’on regarde les chiffres, relève Jean-Marc Ollandini, ceux-ci ne sont pas forcément très bons, « cela s’explique par le fait qu’avant même les récentes mesures de confinement, on constatait déjà beaucoup d’attentisme de la part des futurs touristes. D’où ce retard dans la prise de réservations et surtout une avant-saison qui portait déjà en elle les difficultés inhérentes à la situation ».

Avril, des réservations comme neige au soleil

Il existe encore trop d’incertitudes sur le contexte sanitaire, argue-t-il, avec une ouverture des établissements d’hébergement qui reste inconnue, et une opacité totale sur la date à laquelle les restaurants pourront remettre le couvert.

« Moins de 15 % des touristes ayant prévu de voyager cet été au niveau national ont réservé à ce jour, ce qui est très peu par rapport à une année normale. Ceci étant, pour notre part, sur nos deux sites hôteliers, rive sud du golfe d’Ajaccio et dans l’Extrême-Sud, nous sommes à peu près au même niveau de réservation que l’an passé, même si les chiffres sont en baisse par rapport à 2019. En revanche, le peu de réservations d’avril fond comme neige au soleil. En avril, il n’y aura donc rien ».

À quand le bout du tunnel dès lors ?

« C’est à partir de la mi-mai que l’on commencera à avoir un peu de mouvement. Mai va être difficile, ce sera un mois de reprise et la saison ne s’amorcera véritablement qu’en juin. Néanmoins, juillet et août, et notamment juillet, se présentent sous de bons auspices chez nous, aussi bien pour le voyage, la location de voitures que les hôtels. Les autocars constituent, quant à eux, un volet particulier, c’est l’une des activités les plus sinistrées. En Corse, la plupart des autocaristes travaillent beaucoup dans le tourisme et nous nous attachons surtout à la clientèle groupe dont l’intérêt est de venir avant et après la saison ».

Des frontières à la concurrence

Sauf que l’avant-saison est un désert. Juillet et août, rappelle le président du groupe Ollandini, ne représentent que 50 % du chiffre d’affaires, la haute saison ne faisant pas, à elle seule, une saison. Les 50 % restants ce sont l’avant et l’après.

« Or, nous n’allons fonctionner qu’à partir de juin. Tout ce qui fait qu’une année peut être rentable, ou pas, ne tient pas tant dans le pic estival, globalement stable, mais davantage dans la qualité de l’amont et de l’aval. Pour septembre-octobre, je n’ai pas trop de craintes ».

Au niveau des groupes, chez Ollandini, on est à moins 40 % par rapport à 2020, à période équivalente et moins 60 % par rapport à 2019.

« Dans les groupes, la clientèle d’affaires est le secteur qui trinque le plus puisqu’elle est particulièrement positionnée sur l’avant-saison. Nous n’avons aucun circuit programmé avant la deuxième quinzaine de mai. Mais si nous avons enregistré nombre d’annulations pour avril, nous avons continué à recevoir des réservations pour la saison ce qui est quand même bon signe. La Corse devrait pouvoir tirer son épingle du jeu ».

La concurrence ? Oui, avec des pays comme la Grèce et la Croatie qui ont clamé vouloir ouvrir en grand, mais avec le bémol pour ces dernières, « il faut franchir une frontière et je pense que nous sommes mieux placés. Le cœur de saison, en Corse, sera correct ».

A.-C.C.

Annulations en série pour les Gîtes de France

Le confinement a entraîné l’annulation sur l’île de 500 contrats de location Gîtes de France pour le seul mois d’avril.
CHRISTIAN BUFFA

Depuis les annonces présidentielles, le standard de la centrale de réservation des Gîtes de France explose. Au bout du fil, les agents n’ont pas eu droit au répit durant ce weekend pascal. « Nous avons dû reporter ou annuler près de 500 contrats pour le seul mois d’avril et début mai », explique Dominique Chilotti, la directrice régionale Gîtes de France. Alors que le taux d’occupation était initialement de 10 % sur l’ensemble de l’île, les quatre semaines de confinement – nouvelle version – ont stoppé net l’élan des voyageurs. « Nous sommes obligés d’annuler les réservations de courte durée car les règles du confinement sont claires, c’est soit quatre semaines à passer dans un bien sinon rien ! » Et force est de constater que les locataires enclins à passer un mois entier dans un bien labellisé Gîte de France en Corse ne sont pas au rendez-vous. Venir se confiner sur l’île a un coût pour les familles en termes notamment d’hébergement mais aussi de transport. C’est aussi une réticence corrélée à l’éloignement. « Ils se posent des questions à l’idée de rester en Corse en cas de difficultés. On paie cher l’insularité », observe l’experte des séjours. La situation est encore plus difficile pour les chambres d’hôtes car les propriétaires n’ont pas la possibilité de proposer la table aux visiteurs.« Les clients doivent alors manger dans leur chambre. »

Plus de 50 % de taux d’occupation pour l’été

En parcourant le prévisionnel de la saison estivale, difficile de faire parler les chiffres. La période n’est certes pas aux réservations – « aucune nouvelle n’est enregistrée depuis », mais on flirte avec les 50 % de taux d’occupation pour l’été. Précisément, 44 % en juillet et 53 % en août, ce qui représente plus de 25 600 nuitées. « On constate cependant qu’il y a des compagnies qui annulent des vols. Et, pour l’instant, nous n’avons aucune réservation d’étrangers ». Une donnée loin d’être anodine, surtout lorsque les dernières statistiques donnaient en effet à considérer 13 % de fréquentation de voyageurs étrangers dans les gîtes et de l’ordre de 20 % pour les chambres d’hôtes.

En 2020, avec une absence inédite d’avant-saison, Gîtes de France avait accusé une baisse de réservations de plus de 30 %. Seulement 9 semaines en moyenne contre les 14 semaines et demie de location sur l’ensemble du réseau labellisé. « Il y avait eu un report des réservations de mai et juin sur septembre et octobre, avec un mois d’octobre équivalent à celui de 2019 malgré le placement de la Corse en zone rouge. »

Corse destination refuge ?

Quelle sera la prochaine tendance ? La Corse sera-t-elle la destination refuge de la saison 2021 ?

Les 1 418 adhérents insulaires Gîtes de France semblent vouloir y croire, notamment les jeunes labellisés. Depuis le début de l’année, 60 nouveaux propriétaires de gîtes, jusque-là habitués des plateformes de location, auraient fait le choix de décrocher le label créé en 1951, selon la directrice régionale. Un gage de confort et de sécurité sanitaire pour les propriétaires comme les locataires, confie Dominique Chilotti.

Quels que soient la taille, l’emplacement ou le classement des biens Gîtes de France, le nouveau protocole sanitaire est érigé en règle. Désinfection, aération, la nouvelle routine. Et oublier les revues touristiques et le souvenir des bibliothèques chargées d’ouvrages à parcourir. Dorénavant, tout objet non indispensable est banni pour atteindre l’essentiel : des vacances sécurisées en temps de Covid.

JULIE QUILICI-ORLANDI

GR 20 : hausse de 21 % des réservations

Le refuge de Paliri en Corse-du-Sud NICOLAS WALLON

Le 22 mai prochain, les refuges et leurs aires de bivouac seront prêts à accueillir les premiers randonneurs. Près d’un mois plus tôt qu’à l’accoutumée, les gardiens auront en effet pris leur poste sur le GR 20. Une décision que le Parc naturel régional, syndicat mixte opérateur de la randonnée dans l’île, a décidé de prendre en tenant compte de la fin programmée de l’acte III du confinement, mais aussi dans la perspective d’une saison touristique qui fera peut-être, cette année encore, la part belle à la montagne.

Enregistrées par la centrale du PNRC, les réservations affichaient, hier, les 16 228 nuitées, essentiellement à partir du mois de juin. « Cela représente une augmentation de 21 % par rapport à l’an dernier à la même époque », souligne Pascal Rinaldi, chef du pôle « Valorisation des territoires » au Parc. Certes, cette fréquentation reste conditionnée à l’évolution de la crise sanitaire, mais le chiffre ne correspond pas non plus à ce qu’elle va réellement représenter sur l’Alta Strada. Les randonneurs qui se préparent à y marcher ne passent pas tous par la centrale de réservation, bien que le Parc le préconise volontiers aujourd’hui. « Nous invitons tous ceux qui désirent se rendre sur le GR 20 à réserver, insiste Pascal Rinaldi. Nous le souhaitons dans un souci de suivi sanitaire le plus efficace possible. »

À l’heure où la pandémie continue de sévir, où le gouvernement a donné un nouveau tour de vis, c’est une fois encore la grande interrogation sur ce que va donner la saison touristique 2021. L’horizon du mois de mai laisse entrevoir une éclaircie par rapport au nouvel éventail de règles récemment établies. Reste à savoir quels seront les indicateurs à ce moment-là, ainsi que les conditions de déplacement toujours plus lourdes pour une destination insulaire. Quoi qu’il en soit, le produit montagne garde toute son attractivité pendant une crise où chacun ressent le besoin d’air pur et de grands espaces.

Sur le GR 20, où certains refuges viennent de faire l’objet de quelques travaux en régie en attendant les chantiers de restauration, la saison 2020 n’avait pas été négligeable au niveau de la fréquentation, malgré le calme qui semblait régner sur le sentier.

Les statistiques rappellent en effet les 80 000 nuitées entre le 20 juin et le 5 octobre. Un chiffre d’autant plus important qu’il s’était inscrit dans la continuité des 98 000 nuitées d’une saison 2019 record.

NOËL KRUSLIN

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