Un tourisme pensé et non plus subi, avec des engagements forts pour le territoire, tel a été est l’enjeu de cette première journée d’ ateliers du tourisme durable qui se déroule ce mercredi 24 novembre à Portivechju
Au cœur de la semaine européenne de réduction des déchets, les locaux de la médiathèque L’Animu a accueilli ce mercredi la première édition des Ateliers du Tourisme Durable. Au-delà de Porto-Vecchio et du territoire Sud Corse, c’est bien à l’échelle régionale que cette journée qui réunit, élus, monde universitaire et socioprofessionnels, a eu résonance. Pour la premiere fois des intervenants venant d’horizons variés étaient réunis pour se projetter dans le tourisme durable et développer un tourisme respectueux de l’environnement, sur l’ensemble de la région et en toute saison.
Des Ateliers du Tourisme Durable répartis en deux temps forts, avec en matinée une conférence plénière et l’après-midi des ateliers thématiques qui ont agrégé différentes compétences pour penser à ce lendemain qui permettra de vivre le tourisme autrement.
Des intervenants de haut niveau
Il est vrai que cette journée a été qualitative a bien des égards. Les élus étaient là, au premier rang desquels, les maires de Porto-Vecchio et Bonifacio, Jean-Christophe Angelini et Jean-Charles Orsucci, respectivement, président et vice-président de la Communauté de Communes du Sud-Corse. Hôte de renom, également, Christian Mantei, président et créateur d’Atout France, la référence en la matière. Du côté des Universitaires étaient présents, Dumenica Verdoni et Alain Di Meglio, en charge, et cela n’est pas anodin, de la culture dans les Cités du Sel et des Falaises, Caroline Tafani enseignant-chercheur, agro-économiste à l’Université de Corse, Pierre Torrente de l’Université de Toulouse, sans oublier, Jean-Michel Culioli chef de service des espaces protégés à l’Office de l’Environnement. Signe évident de l’intérêt de cette grande première à l’échelle de la Corse, la salle de L’Animu était comble avec des représentants de tous les secteurs en lien directement ou indirectement avec le tourisme, ainsi que les associations en charge de la protection de l’environnement, les représentants des chambres de commerce et des offices de tourisme.
A ce niveau-là, le pari était, déjà, réussi, à savoir mettre en présence des secteurs qui ont souvent des opinions opposées en matière de développement touristique.
D’ailleurs dans son propos introductif, Jean-Christophe Angelini le soulignait: ” Nous avons besoin de croiser les regards, il est grand temps de poser le sujet de manière collégiale, sans pour autant diaboliser le tourisme. Nous devons savoir où se situe notre place et ce que nous voulons faire, pour démontrer que le tourisme n’est pas un mal nécessaire, mais le moteur de l’activité économique, sans annihiler les autres filières d’activités. Il y a des équilibres à trouver”.
“Un tourisme à construire pour les décennies à venir en respectant les territoires et les gens qui y vivent” tel était, aussi, le propos de Jean-Charles Orsucci qui soulignait l’importance, de la même manière, de trouver les équilibres.
Le débat était lancé, et durant les trois heures de la conférence occupant l’ensemble de la matinée, il était évident, au travers des différentes interventions, qu’il était indispensable de penser ce secteur autrement ce d’autant qu’aujourd’hui les voyageurs sont plus sensibles à tout ce qui touche de près ou de loin au développement durable. Cette croissance vertueuse est une notion importante car elle questionne également sur la cohérence de l’ensemble de l’activité humaine. Une donnée majeure au moment où les jeunes générations d’aujourd’hui seront les “clients” de demain.
Dans ce domaine, la préservation des sites est un atout essentiel. En finir avec la rente immédiate du territoire mais, au contraire, se baser sur le long terme à savoir ne plus vivre seulement du patrimoine mais vivre dans le patrimoine.
Partant de là, les questionnements sont divers aussi bien en termes de valorisation de la production, que de formation, de mobilité ou de construction du bien commun
A ce niveau-là, le pari était, déjà, réussi, à savoir mettre en présence des secteurs qui ont souvent des opinions opposées en matière de développement touristique.
D’ailleurs dans son propos introductif, Jean-Christophe Angelini le soulignait: ” Nous avons besoin de croiser les regards, il est grand temps de poser le sujet de manière collégiale, sans pour autant diaboliser le tourisme. Nous devons savoir où se situe notre place et ce que nous voulons faire, pour démontrer que le tourisme n’est pas un mal nécessaire, mais le moteur de l’activité économique, sans annihiler les autres filières d’activités. Il y a des équilibres à trouver”.
“Un tourisme à construire pour les décennies à venir en respectant les territoires et les gens qui y vivent” tel était, aussi, le propos de Jean-Charles Orsucci qui soulignait l’importance, de la même manière, de trouver les équilibres.
Le débat était lancé, et durant les trois heures de la conférence occupant l’ensemble de la matinée, il était évident, au travers des différentes interventions, qu’il était indispensable de penser ce secteur autrement ce d’autant qu’aujourd’hui les voyageurs sont plus sensibles à tout ce qui touche de près ou de loin au développement durable. Cette croissance vertueuse est une notion importante car elle questionne également sur la cohérence de l’ensemble de l’activité humaine. Une donnée majeure au moment où les jeunes générations d’aujourd’hui seront les “clients” de demain.
Dans ce domaine, la préservation des sites est un atout essentiel. En finir avec la rente immédiate du territoire mais, au contraire, se baser sur le long terme à savoir ne plus vivre seulement du patrimoine mais vivre dans le patrimoine.
Partant de là, les questionnements sont divers aussi bien en termes de valorisation de la production, que de formation, de mobilité ou de construction du bien commun
L’Extrême Sud en pointe
Ces quatre thèmes étaient d’ailleurs ceux qui animaient les différents ateliers qui se sont déroulés en début d’après-midi. On entrait dans le vif du sujet en apportant des axes de travail concrets. Une fois de plus la mise en synergie des compétences a été un atout précieux et la restitution des travaux en a été la preuve éclatante, avec la mise en lumière de pistes de réflexions.
La certitude, au terme de cette journée, est que l’Extrême Sud a ouvert la voie en matière de tourisme durable, tourné vers l’avenir, en réunissant des personnes d’horizons divers sur des problématiques connues. Autre certitude tous les acteurs ont joué le jeu lors de ces premiers Ateliers du Tourisme Durable.
Pour Jean-Christophe Angelini, cette journée est capitale: “Nous n’avons pas fini de mesurer l’importance de ces travaux. Nous avons tourné une page en posant le débat et en invoquant un tourisme qui ferait école et non plus un tourisme qui opposerait les gens. Je pense que le pas qui a été franchi, aujourd’hui, est irréversible, avec ce tourisme que nous voulons pensé et non plus subi. Nous devons continuer à faire vivre ce débat, au travers de rendez-vous réguliers”.
Cette journée est à marquer d’une pierre blanche. En unissant les personnes, les compétences ces Ateliers du Tourisme Durable ont démontré que tous les domaines peuvent oeuvrer de concert au bien commun dans les décennies à venir, pour peu que l’on ose poser les bonnes questions.
La certitude, au terme de cette journée, est que l’Extrême Sud a ouvert la voie en matière de tourisme durable, tourné vers l’avenir, en réunissant des personnes d’horizons divers sur des problématiques connues. Autre certitude tous les acteurs ont joué le jeu lors de ces premiers Ateliers du Tourisme Durable.
Pour Jean-Christophe Angelini, cette journée est capitale: “Nous n’avons pas fini de mesurer l’importance de ces travaux. Nous avons tourné une page en posant le débat et en invoquant un tourisme qui ferait école et non plus un tourisme qui opposerait les gens. Je pense que le pas qui a été franchi, aujourd’hui, est irréversible, avec ce tourisme que nous voulons pensé et non plus subi. Nous devons continuer à faire vivre ce débat, au travers de rendez-vous réguliers”.
Cette journée est à marquer d’une pierre blanche. En unissant les personnes, les compétences ces Ateliers du Tourisme Durable ont démontré que tous les domaines peuvent oeuvrer de concert au bien commun dans les décennies à venir, pour peu que l’on ose poser les bonnes questions.