
La mesure n’est pas forcément si fréquente que l’on peut alors la souligner. La Collectivité de Corse souhaite en effet subventionner désormais chaque année la venue, hors saison, de 250 000 touristes sur son territoire. Cela afin de lutter contre le surtourisme en étalant les flux de visiteurs et surtout remplir les mois réellement creux de l’année en termes de fréquentation.
12 lignes aériennes concernées
Ce sera un dispositif innovant en Europe qui va se mettre en place dans les mois à venir. Les pouvoirs publics corses vont donc se porter acquéreurs d’un volume annuel de 250 000 sièges passagers à destination de la Corse pour les quatre ans à venir. Charge aux compagnies aériennes (les ferries ne sont pas concernés) de s’engager alors à proposer les vols et les remplir pour acheminer les futurs visiteurs.
Ce qui ne veut pas dire pour autant que les billets seront gratuits pour les passagers, mais au mieux proposés à des tarifs compétitifs vu que chaque place concernée aura déjà été en partie subventionnée par la Collectivité de Corse.
Une opération qui devrait coûter aux alentours de 2,5 millions d’euros chaque année, mais qui pourrait aussi rapporter sur la même durée 100 millions avec ce que dépenseront les nouveaux venus dans les deux départements de l’île. Finalement assez rentable…
Bien entendu, c’est en saison creuse que cette opération sera effective pour un total de 12 lignes françaises (9) et étrangères (3) au départ essentiellement de Bordeaux, Nantes, Strasbourg et Charleroi pour lesquels des vols Air Corsica ou Volotea, qui sont les deux compagnies aériennes retenues, sont déjà programmés.
Bien entendu, c’est en saison creuse que cette opération sera effective pour un total de 12 lignes françaises (9) et étrangères (3) au départ essentiellement de Bordeaux, Nantes, Strasbourg et Charleroi pour lesquels des vols Air Corsica ou Volotea, qui sont les deux compagnies aériennes retenues, sont déjà programmés.
En attendant, l’idée semble séduire le public, bien sûr, mais aussi les professionnels du tourisme corse. Même s’il demeure encore certains flous juridiques quant à la légalité de l’opération et que ses « détails » ne sont pas forcément encore tous connus. Mais à suivre quand même…

