Ce mardi 27 avril était le deuxième jour de visite sur l’île pour Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, et Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État chargé du Tourisme. Point d’orgue de la journée : la présentation de la feuille de route « tourisme », fruit d’une co-construction entre l’Agence du Tourisme de la Corse (ATC) et l’État.
La feuille de route territoriale pour la relance du tourisme avait été actée en septembre dernier à Bonifacio lors de la venue du président de la République Emmanuel Macron. Elle voit désormais le jour.
Huit actions spécifiques, élaborées par la présidente de l’ATC, Marie-Antoinette Maupertuis, en collaboration avec les socioprofessionnels insulaires, Atout France et les services de l’Etat. Avec des mesures-phares, pour un total de plus de 24 millions d’euros apportés par l’État et la Collectivité de Corse.
Huit actions spécifiques, élaborées par la présidente de l’ATC, Marie-Antoinette Maupertuis, en collaboration avec les socioprofessionnels insulaires, Atout France et les services de l’Etat. Avec des mesures-phares, pour un total de plus de 24 millions d’euros apportés par l’État et la Collectivité de Corse.
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Huit actions pour le tourisme corse
Parmi ces mesures, le soutien à l’investissement et l’accompagnement des TPE-PME (six millions d’euros). Un appel à projet a été lancé en ce sens par l’ATC, afin de financer des opérations de modernisation ou d’accompagnement. Également, la création d’une foncière tourisme (trois millions d’euros), qui, par l’injonction de fonds propres ou quasi-propres, permettra le rachat des murs de propriétaires-exploitants ou la réalisation de travaux d’amélioration. Un CDI « 4 saisons » sera expérimenté, par un appel à une manifestation d’intérêt auprès des acteurs économiques. Autre point, les meublés de tourisme, estimés à 50 000 en Corse, feront l’objet d’une régulation, via un accompagnement réglementaire des collectivités et un renforcement des contrôles de l’État. Un accompagnement vers la transition écologique sera par ailleurs mis en oeuvre pour faire de la Corse l’ « île verte de la Méditerranée ». Cinq millions d’euros du plan France Relance y seront notamment consacrés.
Vers un tourisme « plus respectueux »
Le plan a été présenté ce mardi 27 avril à l’hôtel Campo Dell’Oro par le Secrétaire d’État chargé du Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne. « L’État a été là depuis un an pour aider et soutenir dans l’urgence les professionnels du tourisme et aujourd’hui l’idée c’est ensemble d’aider à préparer l’avenir. » indique t-il. « L’avenir passe par un tourisme plus durable, respectueux des paysages, du territoire, des habitants, et de ce point de vue là, ce sont des mesures très concrètes pour accompagner les restaurateurs, les hôteliers, pour mettre en place aussi des subventions à l’investissement pour les PME du tourisme… »
La satisfaction de l’ATC
De quoi satisfaire Marie-Antoinette Maupertuis : « C’est un véritable partenariat qui a été mené et les objectifs que nous nous étions fixés à Bunifaziu au mois de septembre sont en passe d’être atteints. Il y a des choses déjà en cours de réalisation que ce soit du point de vue de l’aide aux entreprises, de la formation, de la transition écologique et de la promotion du territoire. » explique t-elle.
Pour autant, pour le secrétaire d’État en charge du Tourisme, « ce n’est pas un point final ». Un comité de filière tourisme dédié à la Corse sera également mis en place, à raison de deux réunions par an. « Je le fais au niveau national et je trouve que pour un territoire dont l’économie touristique est aussi importante, ça a du sens aussi de travailler ensemble dans la durée, de s’assurer de la bonne mise en oeuvre et puis de regarder aussi les sujets qui peuvent être encore pendants. »argumente t-il.
Pour autant, pour le secrétaire d’État en charge du Tourisme, « ce n’est pas un point final ». Un comité de filière tourisme dédié à la Corse sera également mis en place, à raison de deux réunions par an. « Je le fais au niveau national et je trouve que pour un territoire dont l’économie touristique est aussi importante, ça a du sens aussi de travailler ensemble dans la durée, de s’assurer de la bonne mise en oeuvre et puis de regarder aussi les sujets qui peuvent être encore pendants. »argumente t-il.
Quid de la saison 2021 ?
Malgré ces annonces, la présidente de l’ATC reste prudente sur la saison à venir. « Il y a encore une part d’inconnu. L’avant saison n’est pas bonne, on est obligés de le constater. Néanmoins, les socioprofessionnels s’organisent, avec l’ATC, l’ensemble des opérateurs, pour faire en sorte que le mois de juillet et le mois d’août soient les meilleurs possibles et surtout que l’on fasse une bonne après saison, du mois de septembre jusqu’au mois de novembre » développe t-elle.
Jean-Baptiste Lemoyne se veut quant à lui plus rassurant : « Je suis assez confiant sur la saison 2021. D’une part, parce que les professionnels se sont préparés très sérieusement, avec les protocoles, d’autre part, parce que les Français et les Européens ont des fourmis dans les jambes, ils ont envie de se retrouver, de retrouver de la convivialité et la Corse offre énormément en termes d’activités, de paysages, d’ambiances et d’oxygène. La Corse a une vraie carte à jouer. » assure le secrétaire d’État.
Jean-Baptiste Lemoyne se veut quant à lui plus rassurant : « Je suis assez confiant sur la saison 2021. D’une part, parce que les professionnels se sont préparés très sérieusement, avec les protocoles, d’autre part, parce que les Français et les Européens ont des fourmis dans les jambes, ils ont envie de se retrouver, de retrouver de la convivialité et la Corse offre énormément en termes d’activités, de paysages, d’ambiances et d’oxygène. La Corse a une vraie carte à jouer. » assure le secrétaire d’État.
Julia Sereni