Angèle Bastiani, présidente de l’Agence du Tourisme de la Corse, accompagnée de divers acteurs liés au tourisme, a présenté, ce mercredi 24 novembre un dispositif financier pour aider les hébergements touristiques insulaires à se diriger vers l’écolabel.
Angèle Bastiani, présidente de l’Agence du Tourisme de la Corse avec à ses côtés, Jean-Marc Ambrosiani, directeur de l’Agence de Transition Ecologique (Ademe), Nathalie Bonin, référente du tourisme durable de l’Afnor, Jean-Louis Moretti, responsable du Pôle de Développement de l’ATC, Gérard Peraldi, Secrétaire Général de l’ATC, Guy Susini, président des écolabellisés de Corse, Michel Ferrandi et Jean-Michel Pedinielli – Photo Michel Luccioni
4 000 emplois détruits. Des établissements contraints de fermer leurs portes. Et des socio-professionnels dans une tourmente historique. Sur l’île, chacun sait bien que « le choc » de la crise sanitaire a lourdement impacté le secteur touristique. Et que les pertes y ont été plus lourdes qu’ailleurs.
A l’heure où la destination Corse relève la tête, les très bons chiffres de fréquentation de cette arrière-saison ne suffiront pas- à eux seuls- à amorcer la relance. Afin d’accompagner au mieux la reprise, la présidente de l’ATC, Angèle Bastiani, entend utiliser tous les leviers disponibles dont peuvent bénéficier actuellement les socio-professionnels du secteur.
Parmi les différents dispositifs, ceux ayant trait au tourisme durable. Il faut savoir en effet que « France -Relance » a fléché 1/ 3 de ses 100 milliards d’euros pour la transition écologique. Dans ce droit fil, la présidente l’ATC à présenté ce mercredi à Ajaccio le dispositif qui concerne en priorité les hébergements touristiques. Fait notable, coté ingénierie, l’ATC s’engage à accompagner gracieusement chaque professionnel sensible à cette démarche. Ainsi, des personnes qualifiées appartenant à des bureaux d’études détailleront le processus à suivre. Parallèlement, une information sera également faite sur une aide qui concerne les TPE-PME. En écho, il convient de noter que le voyage « éco-responsable » a le vent en poupe : il est une tendance forte du tourisme post-Covid. Un succès qui permet peut-être d’ouvrir de nouvelles perspectives, par-delà la pandémie.
L’écolabel Européen, mode d’emploi
Crée en 1992 par la commission européenne, il se fixe pour objectif de « valoriser des produits de biens et de services » respectueux de l’environnement et de la santé. 30 « produits » peuvent bénéficier de ce label (peinture, papier, cosmétique). Parmi eux, les hébergements touristiques. S’agissant de la France, le ministère de l’environnement a confié à l’ADEME l’accompagnement de la politique et à l’AFNOR, la certification de délivrance. Au total, pas moins de 67 critères sont nécessaires dont 22 obligatoires afin de décrocher le précieux sésame. Actuellement, en Corse, 15 établissements sont éco-labellisés.
22 critères obligatoires
S’agissant de la France, le ministère de l’environnement a confié à l’ADEME l’accompagnement de la politique et à l’AFNOR, la certification de délivrance. D’où la présence de deux de ses responsables lors de la réunion. Au total, pas moins de 67 critères sont nécessaires dont 22 obligatoires afin de décrocher le précieux sésame. Actuellement, en Corse, une douzaine d’établissements sont déjà éco-labellisés.
Afin de redéployer ce dispositif sur l’ensemble de l’île, la présidente de l’ATC a annoncé que 200 000 euros seront débloqués sur deux ans, dont 40 000 euros financés par l’Ademe. « Il est important, rappelle Angèle Bastiani, de soutenir cette démarche dans l’île afin d’aider les professionnels du tourisme à adhérer à l’écolabel. »
« C’est un facteur de progrès qui va favoriser concrètement l’évolution du marché insulaire, précise, pour sa part, Jean-Marc Ambrosiani (Ademe), c’est une plus-value incontestable pour l’île. »
Un sentiment partagé par Guy Susini : « « l’écolabel est une adhésion à une philosophie, mais cela peut être coûteux pour un professionnel. Aujourd’hui, grâce à l’ATC, les pros peuvent adhérer gratuitement. »
Dans un aspect plus technique, différents bureaux d’études viendront en appui dans ce dispositif dont pourront bénéficier hôtels, campings et villages de vacances de l’île.
A l’heure où la destination Corse relève la tête, les très bons chiffres de fréquentation de cette arrière-saison ne suffiront pas- à eux seuls- à amorcer la relance. Afin d’accompagner au mieux la reprise, la présidente de l’ATC, Angèle Bastiani, entend utiliser tous les leviers disponibles dont peuvent bénéficier actuellement les socio-professionnels du secteur.
Parmi les différents dispositifs, ceux ayant trait au tourisme durable. Il faut savoir en effet que « France -Relance » a fléché 1/ 3 de ses 100 milliards d’euros pour la transition écologique. Dans ce droit fil, la présidente l’ATC à présenté ce mercredi à Ajaccio le dispositif qui concerne en priorité les hébergements touristiques. Fait notable, coté ingénierie, l’ATC s’engage à accompagner gracieusement chaque professionnel sensible à cette démarche. Ainsi, des personnes qualifiées appartenant à des bureaux d’études détailleront le processus à suivre. Parallèlement, une information sera également faite sur une aide qui concerne les TPE-PME. En écho, il convient de noter que le voyage « éco-responsable » a le vent en poupe : il est une tendance forte du tourisme post-Covid. Un succès qui permet peut-être d’ouvrir de nouvelles perspectives, par-delà la pandémie.
L’écolabel Européen, mode d’emploi
Crée en 1992 par la commission européenne, il se fixe pour objectif de « valoriser des produits de biens et de services » respectueux de l’environnement et de la santé. 30 « produits » peuvent bénéficier de ce label (peinture, papier, cosmétique). Parmi eux, les hébergements touristiques. S’agissant de la France, le ministère de l’environnement a confié à l’ADEME l’accompagnement de la politique et à l’AFNOR, la certification de délivrance. Au total, pas moins de 67 critères sont nécessaires dont 22 obligatoires afin de décrocher le précieux sésame. Actuellement, en Corse, 15 établissements sont éco-labellisés.
22 critères obligatoires
S’agissant de la France, le ministère de l’environnement a confié à l’ADEME l’accompagnement de la politique et à l’AFNOR, la certification de délivrance. D’où la présence de deux de ses responsables lors de la réunion. Au total, pas moins de 67 critères sont nécessaires dont 22 obligatoires afin de décrocher le précieux sésame. Actuellement, en Corse, une douzaine d’établissements sont déjà éco-labellisés.
Afin de redéployer ce dispositif sur l’ensemble de l’île, la présidente de l’ATC a annoncé que 200 000 euros seront débloqués sur deux ans, dont 40 000 euros financés par l’Ademe. « Il est important, rappelle Angèle Bastiani, de soutenir cette démarche dans l’île afin d’aider les professionnels du tourisme à adhérer à l’écolabel. »
« C’est un facteur de progrès qui va favoriser concrètement l’évolution du marché insulaire, précise, pour sa part, Jean-Marc Ambrosiani (Ademe), c’est une plus-value incontestable pour l’île. »
Un sentiment partagé par Guy Susini : « « l’écolabel est une adhésion à une philosophie, mais cela peut être coûteux pour un professionnel. Aujourd’hui, grâce à l’ATC, les pros peuvent adhérer gratuitement. »
Dans un aspect plus technique, différents bureaux d’études viendront en appui dans ce dispositif dont pourront bénéficier hôtels, campings et villages de vacances de l’île.