À l’occasion de sa première conférence de presse en tant que présidente de l’ATC, Angèle Bastiani a dressé ce mercredi le bilan de la saison touristique, évoqué une arrière-saison qui se présente sous de bons auspices mais surtout défini les grands axes de la politique qu’elle envisage de mettre en place durant cette mandature…
C’est dans une ambiance plutôt conviviale, qu’Angèle Bastiani a dirigé sa première conférence de presse (elle a volontairement évoqué plutôt le terme de travail), ce mercredi dans les locaux de l’ATC à Ajaccio. Autour de ses cadres, Gérard Peraldi, secrétaire général, Jean-Louis Moretti, responsable du Pôle Développement, Pascal Acquaviva, responsable promotion et Robert Menassé, responsable du Pôle Observatoire, il a, tout d’abord, été question de dresser un premier bilan de la saison touristique.
« L’avant-saison n’a pas été bonne, souligne-t-elle, mauvaise pour 42 % des professionnels de l’hébergement, voire très mauvaise pour 28 % d’entre eux. Stable par rapport à 2020 mais largement moins bonne qu’en 2019. En revanche, les mois de juillet (+43 % de passagers) et août (taux d’occupation moyen des hébergements ouverts de l’ordre de 85%) ont été très bons. Belle performance également pour l’hôtellerie haut de gamme (90%). Enfin, l’arrière-saison se présente sous de bons auspices avec un taux de réservation de 53 %. Une enquête est en cours afin d’évaluer octobre… »
La nouvelle présidente de l’ATC a poursuivi par les trois axes suivants de la politique mise en œuvre (promotion de la destination corse, développement et valorisation de l’offre, coordination des différents acteurs du tourisme de l’île). «On a fait le constat de ce qu’est actuellement le tourisme en Corse, ajoute la présidente, il fait ressortir deux axes qui sont la concentration et le mono-tourisme. Nous allons donc travailler sur de nouvelles orientations pour modifier la donne. »
Miser sur la déconcentration et le multi-tourisme
Déconcentration et multi-tourisme seront quelques-uns des enjeux de la mandature avec pour objectif de rendre pérenne l’activité touristique, faire face aux enjeux environnementaux et faire en sorte que la manière de vivre le tourisme soit acceptable et acceptée par le plus grand nombre de Corse. Il s’agira, également, de limiter la sur-fréquentation. Enjeu majeur, qui subsiste, du reste, depuis des années, l’étalement du tourisme sur toute l’année. « La Corse a des atouts à faire valoir, nous allons nous efforcer de travailler dans ce sens avec un tourisme adapté à chaque saison (tourisme sportif, culturel, patrimonial…). Le tout dans la continuité du travail effectué par l’ancienne présidente… »
Le développement durable et la transition numérique occupent une large place dans cette nouvelle mandature mais l’un des enjeux majeurs sera la reconquête de la clientèle étrangère, notamment les Italiens, via une offre diversifiée. «Nous avons, actuellement, plus de 70 % de touristes français concentrés en majeure partie sur les régions Île-de-France, PACA et Rhône-Alpes. Il sera important de replacer la Corse en tant que carrefour naturel de son aire géographique. Un maillage touristique de route et de parcours devra être mis en place. Enfin, nous allons réfléchir sur la politique de régulation dans les zones sur-fréquentées ainsi qu’une territorialisation de la politique touristique… »
Miser sur la déconcentration et le multi-tourisme
Déconcentration et multi-tourisme seront quelques-uns des enjeux de la mandature avec pour objectif de rendre pérenne l’activité touristique, faire face aux enjeux environnementaux et faire en sorte que la manière de vivre le tourisme soit acceptable et acceptée par le plus grand nombre de Corse. Il s’agira, également, de limiter la sur-fréquentation. Enjeu majeur, qui subsiste, du reste, depuis des années, l’étalement du tourisme sur toute l’année. « La Corse a des atouts à faire valoir, nous allons nous efforcer de travailler dans ce sens avec un tourisme adapté à chaque saison (tourisme sportif, culturel, patrimonial…). Le tout dans la continuité du travail effectué par l’ancienne présidente… »
Le développement durable et la transition numérique occupent une large place dans cette nouvelle mandature mais l’un des enjeux majeurs sera la reconquête de la clientèle étrangère, notamment les Italiens, via une offre diversifiée. «Nous avons, actuellement, plus de 70 % de touristes français concentrés en majeure partie sur les régions Île-de-France, PACA et Rhône-Alpes. Il sera important de replacer la Corse en tant que carrefour naturel de son aire géographique. Un maillage touristique de route et de parcours devra être mis en place. Enfin, nous allons réfléchir sur la politique de régulation dans les zones sur-fréquentées ainsi qu’une territorialisation de la politique touristique… »
Pour mener à bien ses missions, l’équipe de l’ATC envisage par ailleurs, des réunions dans toute la Corse de manière à coller au plus près de la réalité du terrain.